• Au gouvernail, un marin qui yoyote,

    c'est le naufrage assuré.

    Les paysans savent mieux que quiconque que de ce qui est semé dépend toute récolte. La terre ne ment pas aux hommes qui la travaillent : au champ, un paysan qui yoyote, c'est la famine assurée.

    Les marins connaissent la mer, ses secrets et ses facéties. Ils en savent les dangers tout comme ils ont la science des gestes adaptés. Au gouvernail, un marin qui yoyote, c'est le naufrage assuré.

    Le pouvoir politique est un gouvernail : de celui à qui est confiée la manoeuvre dépend le destin du pays tout entier. La tête doit être bien faite, bien remplie, bien attachée aux épaules. Faute de cet équilibre, le pouvoir devient une menace. Une menace pour les peuples. Une menace pour l'avenir.

    Qu'en est-il de la France ?

    L'inquiétude ne cesse de grandir face aux atermoiements, aux injonctions contradictoires, aux propos aléatoires, aux discours creux, aux dénis du réel, aux silences assourdissants. De plus en plus nombreux sont les commentateurs de l'action publique à avouer leur désappointement devant le " jeu " du locataire de l'Elysée : tout évoque le mouvement du yoyo.

    La dernière farce de ce président de moins en moins crédible aura été de proposer de réunir autour de la même table des travailleurs qui aimeraient pouvoir vivre de leur labeur et des activistes destructeurs. 

    A croire que l'intention première était de bloquer tout débat. Machiavélisme ou incapacité à appréhender la nécessité ?

    Le résultat est bel et bien celui d'un pas de plus vers une autre catastrophe. 

    Après moins d'un septennat de gouvernance, Jupiter n'en finit pas d'accoucher de souriceaux, tous plus chétifs les uns que les autres. La France souffre de mille maux aggravés par des diagnostics erronés et des traitements inadaptés.

    Après François Hollande, alias " culbuto ", voilà donc Emmanuel Macron, le président yoyo...

    Pitié pour les Français !

     


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  • Le Panthéon accueille aujourd'hui, en grande pompe, un héros de la République, mort il y a 80 ans sous les balles de l'occupant nazi.

    Sauf le respect dû à Missak Manouchian, résistant Arménien mort pour la France, à l'âge de 38 ans, le choix porté par l'actuel pouvoir politique mérite quelques questions :

    . Pourquoi ce seul homme sur les 23 compagnons du groupe "Manouchian-Boczov-Rayman" fusillés au Mont-Valérien ?

    . Pourquoi cette sacralisation d'un partisan communiste ?

    . Pourquoi cette cérémonie grandiloquente dans une France de moins en moins "Française", dans une République de plus en plus attaquée ?

    Le macronisme, en perte de crédit, semble faire feu de tout bois pour limiter les dégâts prévisibles lors des prochaines élections européennes. L'utilisation d'un combattant émigré, né sous la violence génocidaire turque, n'est pas sans arrière-pensées, à moins de 4 mois des élections européennes. Dans un pays où une majeure partie de la population est hostile à la politique immigrationniste, la mise sous les projecteurs de ces résistants venus de l'étranger pour aider la terre d'accueil ressemble plus à un coup politique conjoncturel qu'à une véritable adhésion au sacrifice de celui qu'on prétend honorer.

    Missak Manouchian, aussi courageux soit-il, était un combattant communiste. Combattant contre l'armée allemande, certes, mais combattant pour le communisme. Faut-il rappeler les similitudes entre les deux moustachus, Joseph et Adolph ? Faut-il rappeler que l'idéologie pour laquelle se battaient ces résistants n'avait - déjà - rien à envier au totalitarisme nazi ? Lire et relire Hannah Arendt... 

    La panthéonisation n'est pas un geste anodin. Monsieur Macron le sait mieux que quiconque mais il serait plus avisé de cesser de privilégier ce qui est clivant.

    Comme pour Robert Badinter, le bémol s'impose pour Missak Manouchian. N'en déplaise aux anges du politiquement correct...

    Post-Scriptum qui a tout à voir :

    La célèbre "affiche rouge" qui a rendu illustre ce groupe de résistants dénonçait "l'armée du crime". Crimes, selon l'occupant nazi, commis par des étrangers, par des juifs, par des apatrides. La résistance Française, identifiée glorieusement comme étant " l'armée des ombres ", a eu son lot de héros. Lire, relire, l'ouvrage de Joseph Kessel écrit en 1943... Voir, revoir, le film de Jean-Pierre Melville sorti en 1969...

    Ces hommes et ces femmes, anonymes pour la plupart, qui, dans l'ombre, ont combattu la barbarie nazie méritent tous les panthéons. Nul besoin de grand-messe : leur panthéon, c'est le coeur de tous les patriotes et de tous les amoureux de la France, de cette France millénaire que les hérauts du mondialisme veulent anéantir.

    Pour exemple de cette volonté destructrice, le propos entendu, un beau matin de l'année 2015, sur "France-Musique" (fréquence de service public financée par le contribuable) : " ce qu'il faut retenir de ces djihadistes en Irak, c'est qu'ils sont des soldats de l'ombre...". La pirouette est vertigineuse, l'allusion à l'armée clandestine de résistance française à l'occupation nazie une insulte morale effroyable. Une sorte de révisionnisme...

    Les esprits libres ne savent que trop bien ce que signifie cette confusion. Confusion systématique et raisonnée (allusion à Arthur Rimbaud)... 


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  • Pagnol façon Guignol à l'Elysée 

    Le maître d'école distribue : des récompenses pour les uns, des sanctions pour les autres. La première des vertus lorsqu'on dispose d'un tel pouvoir est l'objectivité. Le pire des vices, a contrario, est la partialité. 

    La France est dirigée à géométrie variable par un éminent professeur, autant imbu de son intelligence supérieure que convaincu de la débilité de ses élèves : on n'en finit pas de déplorer l'arrogance, le mépris et la mauvaise foi du maître de l'Elysée.

    On croit parfois rêver à l'annonce de tel ou tel choix : Macron, le grand prêtre du capitalisme sans frontières ni peuples, confie ainsi sa pensée politique à des journalistes... communistes, pour... faire la morale à certains mais pas à tous.

    Le parangon du républicanisme accuse - sans la moindre gêne - des adversaires héritiers supposés d'un lointain pouvoir d'extrême droite en prenant à témoin les fidèles d'une des idéologies les plus sanguinaires de l'histoire de l'humanité. Les morts ne se comparent mais les chiffres peuvent être éloquents : 160 millions de victimes du communisme, ce n'est pas une erreur de parcours ! Mais en France, le déni fonctionne toujours aussi bien y compris dans le cerveau du grand pédagogue national.

    A force d'escroqueries morales, le président Macron réduit chaque jour que Dieu fait la crédibilité de son pouvoir.

    La République n'en peut plus de cette sinistre comédie... 

    Post-scriptum à l'intention des amnésiques :

    Le Colonel de La Rocque (1885-1946), archétype " fasciste " selon les critères actuels de nos bobogauchistes, aura été de tous les combats contre... le racisme, l'antisémitisme, l'anti-républicanisme ! Arrêté par la Gestapo et déporté en 1943, ce patriote de la première heure aura été sali avec acharnement par les communistes complices de toujours du stalinisme, avant et après la rupture entre Staline et Hitler, le 22 juin 1941. 

    Il n'y a malheureusement pas de " panthéon " pour ces (vrais) résistants dont le malheur aura été de refuser toute compromission. 

    " Il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron " : une formule étonnante qui ne doit pas faire oublier que les pièces du futur gourou de mai 68 ont été jouées sous occupation allemande et que Raymond Aron a été arrêté et interné à la même époque pour sa seule identité religieuse. Ne jamais taire l'attribution en 1942 de la " Francisque " (légion d'honneur vichyssoise) à un certain François Mitterrand. Ne jamais oublier les amitiés " collabos " du président " socialiste ".

    Et, surtout, faire le bilan de toutes les impostures entretenues par les nombreux " humanistes " autoproclamés de gauche.

    La France ira mieux lorsqu'elle saura ouvrir les yeux.

    La France se retrouvera lorsqu'on pourra proclamer que c'est avec Raymond Aron que l'on ne peut qu'avoir raison...

     

     


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  • Monsieur François Jost, sollicité par "Reporters sans Frontières" pour produire un rapport sur la chaîne privée CNEWS, aurait écrit à chaud, le surlendemain des attentats contre Charlie Hebdo (12 morts) : " on aime la bande décimée ". 

    Si cette phrase est avérée, elle est scandaleuse. D'autant plus inacceptable que c'est ce " sémiologue " qui a été missionné - par une association de journalistes - pour analyser le travail d'autres journalistes de télévision. Cherchez l'erreur

    On peut douter de la compétence de cet universitaire au regard du vide abyssal dans son rapport. On peut s'étonner des propositions sectaires et, pour la plupart, irréalisables tant elles sont tissées de contradictions. On peut s'alarmer de l'idée du " fichage " des intervenants sur plateau télévisé. On peut s'affoler sur les arrière-pensées.

    Ce grand esprit ne tient pas la contradiction : à la question pressante de ses interlocuteurs de SUD-RADIO sur sa propre " identité ", il na su qu'improviser le marquage " humaniste ". Il aurait peut-être pu préciser : " franc-maçon ". 

    On ne peut que s'indigner d'une telle imprudence à s'aventurer dans des propositions fleurant l'idéologie vichyssoise : les Juifs et les Francs-Maçons ont été particulièrement ciblées par la répression pétainiste. On ne peut qu'être effondré par la médiocrité intellectuelle dans cette affaire de " délation ".

    On ne peut que s'horrifier de la suite officielle : les flics de la pensée unique ont réussi à obtenir du Conseil d'Etat une sorte d'avertissement envers des journalistes, probablement trop libres pour plaire aux pouvoirs actuels, politique d'abord, médiatique ensuite.

    Le scandale est énorme : il promet, si cette action devait mener à une censure, une abrogation de la liberté d'expression. De cette abrogation il n'y a qu'un pas vers l'interdiction de la liberté de pensée.

    Cette atteinte aux garanties démocratiques est violente.

    Elle est moralement criminelle... 


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  • Du capitalisme constructeur au capitalisme destructeur...

    La vie n'étant pas un long fleuve tranquille,

    l'humanité peut pencher vers le pire.

    La doctrine capitaliste, initialement fondée sur la liberté d'entreprendre, a fait naître des empires. Industriels d'abord, financiers ensuite. De l'activité concrète qui consiste à fabriquer des matériels destinés à profiter à tous, on est passé à l'abstraction de la finance réservée aux initiés.

    Une sorte d'équilibre entre ces deux aspects du capitalisme avait pu rendre supportable humainement cet ordre social (n'en déplaise aux marxistes de tous poils). Chacun pouvant y trouver son compte du plus petit au plus grand.

    Les empires industriels sont, les uns après les autres, dévorés par la puissance financière. Cette puissance de l'argent ne pouvant que prospérer dans un cadre élargi, le capitalisme s'est progressivement éloigné des intérêts nationaux.

    La "société de consommation", grande invention du capitalisme moderne (après la Seconde Guerre Mondiale ?), a suivi le mouvement, de l'intra-muros à l'extra-muros, pour devenir le "consumérisme". Le peuple va enfin profiter du système ! 

    Le consumérisme, d'abord limité par des frontières, est devenu l'enjeu majeur d'un monde global. Les frontières sont dés lors à abolir : ne compte désormais que le " consommateur ". Dans ce vaste projet "géo-économique", le citoyen devient indésirable car il est limité par ses origines et ses identités, qu'elles soient géographiques, culturelles, philosophiques, religieuses ou politiques. Exit la référence à la Nation.

    Le consumérisme, dernier avatar de la doctrine du " capitalisme financier ", est à la source de tous les désordres de notre époque. La déconstruction de tout ce qui fait une société humaine étant nécessaire à la réalisation de ce désir mondialiste, on passe à une stratégie de la destruction.

    Outil principal de la sainte consommation, la " publicité " illustre parfaitement cette élaboration de l'effacement : il suffit de voir, en France, tous ces clips télévisés où la France semble s'être déplacée en Afrique, Noire ou Maghrébine, ou dans d'autres lointaines contrées, où les Français désormais multicolores ne parlent plus que l'anglais et où les Français blancs de peau sont de plus en plus minoritaires.

    Autre instrument de déculturation, le " wokisme ", devenu à force d'excès, doctrine de l'absurde, contamine toutes les strates de la société, tous les milieux et parvient ainsi à faire des coupables des victimes et des victimes des coupables. L'idée principale de cette folie parait être de semer la confusion partout et de tout remettre en cause. La discrimination serait partout : il faut par exemple libérer les prétendus opprimés jusque dans la rédaction d'un texte. L'arrière pensée semble être de créer un nouveau monde sans passé, peuplé d'individus décérébrés, ignorants et dépourvus de toute liberté de pensée : le rêve absolu de tout dictateur.

    L'idéologie de l'hyper consommation, qui passe donc par l'anéantissement culturel et philosophique, compte parmi les pires menaces contre la stabilité des sociétés humaines car elle flatte les revendications communautaristes et individualistes tout comme elle fait du multiculturalisme une nécessité. Tout cela constituant quoiqu'il en soit un incroyable paradoxe.

    L'avenir, imaginé par une oligarchie anglo-saxonne qui se rêve hégémonique, n'aura rien de radieux car il annonce pour toute l'Humanité une seule conception de la vie. Une vie sans spiritualité, sans fondement culturel, sans référence historique.

    Ce capitalisme contemporain, ultra financier, se montre déjà totalitaire. Du moment que l'argent circule, tout va bien. Et peu importe les dégâts collatéraux !

    Entre déculturation systématique, immigrationnisme revendiqué, nihilisme décomplexé, ce capitalisme s'avère ravageur.

    Il est extraordinaire de constater que les extrêmes gauchistes soutiennent les actions des extrêmes capitalistes : les rêves sont les mêmes d'une humanité docile à l'uniformisation des esprits.

    Mélenchon est ainsi parfait dans son rôle d'idiot utile du macronisme. Tout en se prétendant adversaire de Macron (le banquier internationaliste), Mélenchon (l'ardent protecteur des plus démunis) nourrit les mêmes fantasmes que son contraire idéologique tout comme il accepte les mêmes compromissions avec les anti-Français. Voire les mêmes anti-Français.

    Banquiers et prolétaires de tous les pays, unissez-vous : pourquoi ne pas en rire ?

    Mais le danger étant réel, le sérieux s'impose.

    Aux Humanistes de toutes obédiences, aux Français de coeur, de combattre ce fléau avant qu'il ne devienne l'Hydre de Lerne.

    On ne perd que les batailles qu'on n'a pas menées...


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