• Entre onirisme et désespoir,

    la poésie toujours...

     

    Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !

    Laissez-moi partir

    Car j’ai tellement de choses à faire et à voir !

    Ne pleurez pas en pensant à moi !

    Soyez reconnaissants pour les belles années

    Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !

    Vous ne pouvez que deviner

    Le bonheur que vous m’avez apporté !

    Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré !

    Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.

    Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.

    La confiance vous apportera réconfort et consolation.

    Nous ne serons séparés que pour quelques temps !

    Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !

    Je ne suis pas loin et et la vie continue !

    Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !

    Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,

    Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement

    La douceur de l’amour que j’apporterai !

    Quand il sera temps pour vous de partir,

    Je serai là pour vous accueillir,

    Absent de mon corps, présent avec Dieu !

     

    N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !

    Je ne suis pas là, je ne dors pas !

    Je suis les mille vents qui soufflent,

    Je suis le scintillement des cristaux de neige,

    Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,

    Je suis la douce pluie d’automne,

    Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,

    Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !

    N’allez pas sur ma tombe pour pleurer

     

    Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

     

    Poème Amérindien

     

     

    Arrêter les pendules, couper le téléphone,

    Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne.

    Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,

    Sortir le cercueil avant la fin du jour.

    Que les avions qui hurlent au dehors,

    Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.

    Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,

    Ganter de noir les mains des agents de police.

     

    Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,

    Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,

    Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.

    Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.

     

    Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,

    Démonter la lune et le soleil,

    Vider l'océan, arracher la forêt,

     

    Car rien de bon ne peut advenir désormais.

     

    (Wystan Hugh AUDEN - 1907-1973)

     


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  • Les grands sorciers de la communication, infatigables bavards, sans pudeur, sans odeur, réagissent instantanément : le discours est déjà prêt. Un discours interchangeable adaptable à tous les drames nationaux. Un même discours invariable dans le temps et dans l'espace. Derrière les mots, un effroyable vide abyssal...

    A Annecy, en terre de France, des enfants ont été sauvagement attaqués. La réalité explose violemment en ne faisant que révéler l'incurie et l'incompétence du gouvernement français en matière d'immigration et de sécurité. Les responsables de ce délitement, entrainés à l'exercice, s'affichent la larme à l'oeil pour dire leur indignation comme si le peuple de France pouvait se contenter de cette énième comédie de la compassion d'un pouvoir inactif. 

    Un Français a réagi avec courage, au péril de sa vie, pour faire ce que tout un chacun peut faire. Ce jeune Français, armé de son seul sac à dos, a repoussé un criminel fanatisé quand on voit d'autres fuir ou simplement... filmer la scène.

    Tant que les Français imiteront ce gouvernement, laxiste jusqu'à la veulerie, le pire ne pourra que progresser.

    Le temps du courage, initié par ce jeune homme exemplaire, est peut-être arrivé...


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  • Hier, 22 avril, c'était la fête de la terre...

    Les "élites" (ces groupuscules très minoritaires qui pensent et décident pour l'immense majorité de leurs congénères) adorent communiquer et... dépenser beaucoup d'argent pour ça.

    Ces puissants penseurs ont inventé ainsi la "journée mondiale de la terre". Quelle magnifique idée en soi. Reste à définir le "concept". Une abstraction de plus, très probablement.

    Le paradoxe, voire l'imposture, tient dans la responsabilité écrasante de ces élites plus bavardes qu'agissantes et surtout dans leur absence de "bon sens". De ce bon sens tant dénigré, tant méprisé, qui est  justement le propre des gens de la terre, vous savez, ces gens qui savent l'essentiel et qui ne se perdent pas en conférences, en publications, en conciliabules : leur priorité est le concret.

    Trop de technocrates, trop de bureaucrates, cela mène aux faillites que nous connaissons et subissons, en matière de justice, en matière de santé, en matière de production énergétique, en matière de sécurité, en matière d'immigration, en matière d'organisation de la société dans presque tous les domaines.

    La terre ne ment pas et qui peut mieux le savoir que l'homme qui la travaille.

     

     


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  • Dangereux recours à une puissance étrangère

    Un "rapport" qui en dit long sur les projets de désintégration de la République Française, autrefois Une et Indivisible. Une étude commandée à grands frais à une compagnie américaine par le gouvernement de la République... Française. 

    Une "étude" qui méprise manifestement les valeurs pédagogiques françaises au profit d'une vision très anglo-saxonne (et hyper matérialiste) de l'éducation inadaptée à nos héritages. Le fameux "speak white" préconisé outre-atlantique.

    La compagnie sollicitée est connue pour ses tarifs exorbitants mais aussi pour ses "conseils" aux régimes politiques les plus autoritaires (parmi lesquels des totalitarismes). Une compagnie qui aurait déjà facturé à la "France" ses expertises plusieurs centaines de millions d'euros. Lesquelles expertises se sont révélées parfois erronées ! 

    Il est temps de réfléchir à propos de ces "élites" qui décident - sans respect des fondamentaux démocratiques - et sans considération aucune pour les peuples. Aux contribuables de contribuer silencieusement et aux populations précaires de subir silencieusement la précarité...

    Macron, le gourou de ces adeptes de la finance "über alles", prouve une fois de plus son dédain pour l'âme Française...

    Les "Hussards Noirs de la République", où qu'ils soient, ne peuvent que s'indigner devant un tel pouvoir laissé à une oligarchie aussi pleine de morgue (façon ancien régime) qu'elle est sans noblesse (définition originelle du mot anglais "snob" - lui-même originaire du latin "sine nobilitate", en français "sans noblesse").

    BEURK D'OR à tous ceux, nihilistes et incultes,

    qui privilégient ces fractures

    historiques et culturelles.


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  • EUREKA. EPIPHANIE

    Deux mots d'origine grecque pour exprimer quasiment la même chose, entre "révélation" et "apparition" en passant par "évidence".

    Le premier mot est célèbre par la découverte scientifique majeure, près de trois siècles avant Jésus-Christ, par un physicien Grec de Sicile, Archimède. On ne présente plus cet immense découvreur de la Science Humaine...

    Le second mot est tout aussi célèbre dans l'histoire du Christianisme. Il raconte l'apparition de Jésus-Christ, quelques jours après sa naissance, devant trois rois partis à sa recherche. On ne présente plus cet enfant né en Galilée...

    Les parents accueillent ces personnages riches et puissants dans une modeste étable où un boeuf et un âne réchauffent le nourrisson de leur souffle chaleureux. La scène est paradoxale : trois rois, couverts d'or, se prosternent devant un enfant démuni dont le père n'est que charpentier.

    Tout un symbole, rien qu'un symbole... Mais quel symbole !!! 

    L'opulence et le pouvoir matériels s'inclinant devant la précarité : le message est spirituel.

    A ne pas confondre avec des "idéologies" qui ont prétendu porter ce message bienveillant et enthousiasmant pour rapidement martyriser et soumettre l'Humanité au nom du partage. Les totalitarismes de ce si proche XXème siècle ont ensanglanté l'histoire en pervertissant cette nécessité de la fraternité humaine.

    L'heure est désormais à une autre soumission, moins sanglante mais non moins dangereuse : le consumérisme tous azimuts qui envahit, qui s'impose à tous, jusque dans les fêtes religieuses. 

    Il y deux jours, la fête Chrétienne de l'Epiphanie a été célébrée par le partage de la "galette des rois" (ronde comme le soleil). 

    Le hasard aura voulu que l'auteur de ces quelques lignes trouvât dans sa part l'indispensable "fève" pour le sacre royal. Quelle surprise que de trouver en guise de fève un personnage inconnu des rituels chrétiens, sans lien aucun avec cette fête religieuse. La figurine est une sorte d'Arlequin désignée en tant que "Harley Quinn". Après investigation, il s'agit donc d'un personnage de fiction américaine, "anti-héroïne" complice active des méchants (!!!). La couronne de carton est à l'avenant : rien que des personnages aussi païens que fictifs et contemporains.

    La galette de frangipane était bonne. On n'en dira pas autant du choix du fabricant. Bien au contraire :

    Un BEURK D'OR pour ces propagateurs du paganisme triomphant.

    Volontairement ou involontairement petits soldats de l'idéologie consumériste.

     

    Et, bien évidemment, une reconnaissance infinie

    Pour les pâtissiers et boulangers  

    Qui honorent tradition et spiritualité !

     


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