• L'un, comique troupier, mettant en parallèle deux décès survenus la même semaine.

    Celui d'un très célèbre vieillard nonagénaire (95 ans) et celui d'une chanteuse un peu oubliée de 74 ans. L'un d'origine allemande, l'autre d'origine portugaise.

    Le "comique" chroniqueur de radio s'autorise ce commentaire ô combien  racoleur d'audimat : "... comme quoi le nazisme conserve mieux que la brandade de morue". Fermez le ban : tout dans cette phrase évoquant les décès du Pape émérite Benoît XVI et de la chanteuse Linda De Suza hurle la vulgarité médiatique, la bêtise et la tartufferie. Par un raccourci digne d'un procureur soviétique ou... nazi, ce rigolo probablement surpayé insulte des millions de croyants catholiques mais aussi l'Histoire elle-même. Ce bavard de bazar oserait-il de telles remarques concernant les dirigeants - religieux - qui martyrisent - actuellement - un peuple avide de libertés en imposant à sa jeunesse un uniforme dont elle ne veut plus ?

    Qu'on se le dise et qu'on se le redise : la définition de l'expression "comique troupier" désigne un simple soldat, volontiers grossier, dont l'humour est à sens unique. On fait rire à condition d'en avoir l'initiative et l'exclusivité. Sinistre soldat que cet apôtre radiophonique du nivellement par le bas ! 

     

    L'autre, acteur réalisateur, Français réfugié (fiscal ?) en Californie (le pauvre), interrogé pour la promotion de son film bientôt sur les écrans en France.

    La vedette, d'origine à la fois sénégalaise et mauritanienne, ose déclarer, à propos de la compassion des Français pour les victimes ukrainiennes : "Je suis surpris que les gens soient si atteints. Ça veut dire que quand c'est en Afrique, vous êtes moins atteints ?". Fermez le ban : la victimisation est activée, la repentance exigée, le racisme dénoncé.

    Quasiment héroïsé par son rôle dans une bluette louant l'amitié entre un riche homme blanc des beaux quartiers et un pauvre jeune noir des banlieues, l'acteur  ré-explique l'histoire de la première guerre mondiale (il y a plus d'un siècle). Comme si cela relevait de ses compétences, comme s'il fallait rallumer des brasiers là où le temps contribue à l'apaisement, voire enflammer des consciences d'une interprétation "a posteriori". Ce parangon de la fraternité, indigné par la perception française des souffrances actuelles oublie un peu vite ses compatriotes morts récemment en Afrique pour protéger les populations...africaines. 

    Avec un peu d'imagination le gouvernement français devrait pouvoir réclamer des dommages au gouvernement italien pour la colonisation par Jules César...

    Tout est possible : il suffit de trouver le(s) journaliste(s) complaisant(s). C'est en tout cas le vice de l'époque que de provoquer des polémiques : cela revient moins cher que la publicité traditionnelle et cela peut rapporter gros.

    Un BEURK D'OR pour chacun de ces deux manipulateurs.

    Un BEURK D'ARGENT à partager entre tous les complices pyromanes...


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  • Tout le monde est fatigué.

    Deux fêtes à une semaine d'intervalle, sous le signe de l'abondance, voire de l'excès, cela n'est pas sans conséquences.

    Une idée, s'il n'en fallait qu'une, pour ménager les uns et les autres : rétablir simplement les événements dans le bon ordre.

    Noël, fête Chrétienne célébrant la naissance de Jésus-Christ, grand protecteur des plus pauvres et des plus faibles, retourne à sa valeur spirituelle. Foin de débauche consumériste. Place à la célébration morale.

    Saint-Sylvestre, fête païenne, pour ceux qui croient au caractère potentiellement bénéfique du changement de chiffre sur le calendrier, reste ouverte à ceux qui aiment les pétards, les cotillons et les échanges de voeux optimistes.

    Les symboles portés par chacune de ces deux dates de 25 et 31 décembre sont très différents même si l'espoir semble communément partagé. La confusion est source d'épuisement.

    Redonner sens à la fête,

    voilà une bonne piste de réflexion pour les mois

    qui viennent sous le numéro deux mille vingt trois !

     


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  • Nous y voilà.

    Les feux d'artifice ont crépité, dans un bruit qui évoque la guerre.

    Les canons sont criminels mais ils peuvent parfois libérer...

    Un voeu, un seul...


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  • Une nuit comme une autre mais une nuit agitée par un mélange de croyance païenne et de volonté de partager un espoir.

    Humain, trop humain.

    Dans moins de huit heures, on célébrera plus ou moins bruyamment le changement de millésime. Le temps d'une seconde, 2022 fera place à 2023, comme si une différence était possible. C'est simplement le temps qui ne fait que s'écouler comme une force indifférente aux préoccupations et superstitions humaines. 

    Les voeux vont s'échanger pour le meilleur. Telle est la condition humaine.

    2022 aura été sombre, affreusement sombre, pour les animateurs de ce blogue.

    Bruno, le meilleur d'entre tous... Christine... Patrice, le frère praticien à l'écoute de son confrère... Niels, Castor, tous deux fidèles compagnons dans la tragédie humaine : la grande faucheuse a oeuvré sans pitié.

    La Vie doit (dit-on) continuer pour les survivants. La mort est une leçon de vie. Nul ne peut le nier. A cette terrible leçon il faut ajouter toutefois que sans amour ni compassion, pour les vivants et les morts, la Vie n'existe pas. 

    2022 aura eu sa part d'horreurs, de sauvageries, de mensonges, de crapuleries, de bêtises, d'absurdité.

    Il reste à savoir si l'Humanité peut encore espérer pour 2023 quelque chose de contraire.

    PBHLB 


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  •  La France. La France, ils n'ont que ce mot à la bouche.

    Ils, les décideurs, les commentateurs, les analystes, les experts, les communicants, les sachants.

    On parle ainsi à longueur interminable d'antenne, on noircit des hectares de papier pour évoquer une pure abstraction : comment peut-on ainsi sempiternellement évoquer "la France" sans jamais se soucier... des Français ?

    La France n'existe pas sans les Français. Il faut, bien sûr, entendre par "Français" le citoyen qui respecte la France. Ses coutumes, ses usages, ses lois, sa culture millénaire, son héritage.

    Sur de trop nombreux choix oligarchiques, les bavards professionnels mentionnent "la France" comme si les Français étaient régulièrement questionnés. Comme s'ils participaient aux grandes décisions qui feront leur avenir.

    Nous sommes dans l'ère de la tartufferie. Ainsi, des millions de Français ont été ébahis par le comportement infantile et équivoque du Président, de leur président, sur un stade où l'orgueil national ne pouvait que se faire discret.

    Triste spectacle pour les millions de Français qui ont encore foi en leur pays. Triste image de la France.

    On ne peut toutefois s'étonner de ce paradoxe tant il est vrai que ce président là se prend pour "la France".


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