Louis ou Vladimir ?

La question peut étonner mais en ce 21 janvier elle a toute sa pertinence dans notre époque si tourmentée par les idéologies...

D'un coté, Louis-Auguste de France ; de l'autre coté, Vladimir Illitch Oulianov. D'un coté Louis XVI ; de l'autre coté Lénine.

D'un coté, un prince du sang sacré Roi de France ; de l'autre coté un petit bourgeois devenu Tsar de toutes les Russies soviétiques.

A droite, un humaniste inadapté aux troubles de son époque, à gauche, un idéologue opportuniste prêt à tout pour conquérir le pouvoir absolu.

Le tsar Lénine aura marqué l'Histoire de son pays de la couleur du sang, ce sang humain qu'il aura fait couler sans hésiter pour installer durablement une idéologie de la soumission. Vladimir, le parvenu, a pensé, construit , imposé une des pires autocraties imaginables. Son application du communisme peut revendiquer, par son expansion dans le monde entier, quelques 160 millions de morts.

Louis XVI, roi de France par sa naissance, à l'inverse, n'a jamais imaginé la politique par la violence : il a payé de sa vie son manque de goût pour l'excès et son renoncement à l'absolutisme. Son destin aura été celui d'une victime.

Seul point commun entre ces deux hommes diamétralement opposés : leur mort un 21 janvier. 1793 pour l'un, 1924 pour l'autre.

La révolution française qui s'est nourrie de l'exécution sanguinaire du dernier roi de France de droit divin a vu naître le premier terrorisme "républicain".

Les héritiers des apôtres de la Terreur révolutionnaire continuent aujourd'hui de parler et de sévir violemment contre quiconque ne partage pas leur vision du monde. Ils sont journalistes d'image ou de papier, bateleurs de réseaux sociaux, zélateurs politiques du grand soir. Ils mentent tous sans vergogne à la manière des procureurs soviétiques ou nazis.

Ces nihilistes contemporains de la pensée woke aiment la haine.

Entre Louis et Vladimir, comment ne pas s'indigner de l'opprobre réservé un roi très chrétien et de la glorification d'un des pires bourreaux de l'Humanité.

La gauche française des années 2020 se révèle prête à toutes les abominations : pour s'en convaincre, il suffit de suivre l'actualité...