A force de démystifier systématiquement son statut singulier de " chef " par des postures démagogiques, par des accolades improbables, par des " selfies " de magazine de mode sur papier glacé, l'actuel locataire de l'Elysée n'en finit pas de dévaloriser la charge qui est la sienne.

C'est lui-même qui attente en permanence au caractère presque sacré de son pouvoir. Par sa persistance à tout déconstruire, à ridiculiser les institutions, il se met lui-même à portée de... gifle.

Imagine-t-on pareil événement sur la personne du Général De Gaulle ?

Autres temps, autres moeurs...

On peut s'offusquer de ce geste imbécile envers le " chef de l'Etat ". On peut tout autant s'offusquer de ce qui contribue à provoquer ce geste : un mélange d'arrogances, d'incompétences, de laxismes, de révisionnismes, de négationnismes, de nihilisme.

Qui sème le vent peut récolter la tempête.

Les medias ont beau s'être mis en ordre de marche pour façonner l'opinion publique en vue de sa réélection, un retour de bâton, autrement plus humiliant qu'une simple gifle, pourrait renvoyer cet insuffisant président au rang de simple citoyen, par le seul jugement électoral.

 L'Histoire et la Démocratie offrent parfois de belles surprises...